A la rencontre de Karl.

KARL STANISIC de la classe 405
a intégré le temps d’un trimestre le dispositif de la CLASSE RELAIS au collège Louise Michel de Païta

Mme COLOMIES-BERNIERE, sa professeure d’arts plastiques et Mme ESCALERE, sa professeure d’espagnol, sont allées lui rendre visite vendredi 7 août. Voici son travail :

AU SOMMAIRE

  L’autoportrait
  Le chemin de l’école
  Les enfants du lac
  Le récit (mon plus beau souvenir)
  Maths
  Français
  Arts Plastiques
  Sculpture avec l’artiste Melem
  Tableau de sable
  E.P.S (M. Sassoon)
  L’autre
  Mon orientation
  Acorn
  Nuggets (les addictions)
  Les enfants du monde
  Mon bilan

MON AUTOPORTRAIT

Je m’appelle Karl Stanisic .
J’ai 14 ans . J’ai trois demi-sœur et un demi-frère.
Je viens du collège de Dumbea Sur Mer.
Je suis au dispositif pour améliorer mon comportement.
Car dans ma classe je ne me comporte pas bien et je suis souvent fatigué.
C’est dur pour moi de rester assis toute la journée.
Je n’aime pas écrire mais j’écoute les cours et je retiens plus à l’oral.
Plus tard j’aimerais être mécanicien ou électricien.

MON PAYS IDEAL

Le nom de mon pays et Brick Munchen.
Le symbole de mon pays et la colombe.
Langue du pays et le Cribe.
Il y a 3 mille habitants.
Le pays se situe dans le pacifique sud à la frontière de l’Australie et du japon, la superficie du pays et de 40 000km².
La devise du pays est : « LA PAIX AVANT TOUT »
La monnaie est le TROC.
Le climat est tropical.
Le règlement intérieur :
 interdiction de frapper les enfants.
 Non au harcèlement.
 le vol est interdit
 Protéger la nature.
 Circulations à cheval ou à pieds.
 École le matin et l’après-midi (sculpture- agriculture pour faire ensuite de la cuisine mécanique…)

LES ÉMOTIONS

La tristesse

Pour moi , la tristesse c’est quand je ne vois mes copains.

La colère

Pour moi, la colère c’est quand je me fais mal au corps.
Ou quand quelqu’un meurt dans ma famille.

La joie

Pour moi, la joie c’est de voir mes amis et de revoir ma famille.

La peur

C’est quand je regarde un film d’horreur.

LES ENFANTS DU LAC VOLTA

Un film documentaire de Daniel Grandclément

Joseph a dix ans. Tous les matins il se lève à cinq heures pour aller travailler. Il ne va pas à l’école. Comme une dizaine d’enfants qui travaillent avec lui sous les ordres de son maître, un pêcheur du lac Volta, au Ghana, Joseph est un enfant esclave. Il a été vendu par ses parents, poussés par la pauvreté. Comme Félix, un autre enfant esclave, son travail est fatigant : ramer, plonger dans l’eau trouble du lac artificiel pour détacher les filets, et cela sans grand résultat car le lac n’est plus aussi poissonneux qu’il l’était lors des premières années qui ont suivi la construction du barrage. Sur le marché de Yegi, là où les pêcheurs vendent leurs prises, les enfants esclaves se font discrets.
Le gouvernement ghanéen a décidé de mettre un terme à la vente et au travail forcé des enfants en édictant des lois. Il est relayé sur place par les chefs locaux, mais c’est une organisation internationale l’OIM, qui procède au rachat des enfants, à la recherche de leurs parents. Quand il n’est pas possible de trouver la famille de l’ancien enfant esclave, c’est l’OIM qui lui assure éducation et subsistance. Mais le prix d’un enfant est de quarante dollars, un prix élevé pour le Ghana. Félix sera racheté, mais pas Joseph qui restera auprès du pêcheur.

Nous avons regardé un film qui parle de l’esclavage des enfants sur le lac Volta au Ghana.
Des enfants sont vendus par leurs parents dès l’âge de 5 ans pour des sommes misérable (8000cfp)
Se sont des pêcheurs qui achètent les enfants pour les faire travailler .
Les enfants plongent sous les bateaux dans des eaux troublent pour démêler les filets de pêche .
Quelquefois ils ne savent pas nager et se noient.
Une association tente de les sauver en négociant avec les pêcheurs .
Mes souvent les pêcheurs ne veulent pas les lâcher.
Les enfants qui sont libérés partent dans un foyer où ils mangent tous les jours et ils retournent à l’école.
Je n’ai pas aimé car c’est trop triste de voir des parents se débarrasser de leurs enfants pour une petite somme d’argent il faut les mettre en prison.

LES ENFANTS DU LAC

Drapeau du Ghana.
La carte de l’ AFRIQUE
La devise du ghana est : « Liberté et Justice ».
La monnaie du GHANA est le Cedi ghanéen.
La langue officiel du GHANA est l’ anglais.
La langue national du GHANA et le AKAN.
La superficie du GHANA est de 240 000km².
Le PIB du GHANA et de 69.76 milliards.
Le plat national du GHANA Poulet palava, plat du Ghana.

LES ADDICTIONS

Aujourd’hui, nous avons regardé un court métrage « NUGGETS  » ; cela parle d’un oiseau qui consomme de la drogue et devient dépendant.
Il existe plusieurs addictions à différentes drogues :
-Le cannabis
 La Nourriture : Boulimie/Anorexie
 L’alcool
 Les amphétamines
 Héroïne
 Cocaïne
 La Datura
 Les jeux vidéo

*Accoutumance=/ on en a de plus en plus besoin
*Dépendance=/on ne peut plus s’en passer
Ce sujet c’est pour faire de la prévention contre la drogue.
Mes addictions  : ce sont les jeux vidéo et les écrans. J’ai appris quelles en sont les conséquences.

Voici les effets  :
Selon les auteurs de cette étude, à long terme, ces jeux pourraient même conduire au développement de pathologies mentales graves comme la schizophrénie, le syndrome de stress post-traumatique ou encore la dépression.
Un constat qui risque de pousser certains parents à interdire ces jeux à leurs enfants.

LA SCULPTURE

Tous les mercredis, de 8h10 jusqu’à 10h25 nous faisons de la sculpture au dispositif relais.
Nous sculptons sur le bois de Gaïac avec des outils : un maillet en bois et des ciseaux à bois.
Nous confections des gardiens.
J’aime beaucoup la sculpture car cela travaille la concentration et nous emporterons notre sculpture à la maison.
Notre professeur s’appelle Melem Tiaou .
D’une mère corse et d’un père d’Ouvéa, le sculpteur est né avec un ciseau à bois dans les mains.
Il a toujours vu ses parents travailler le bois.
C’est très tôt qu’il a décidé d’en faire son métier. Désormais, il partage avec qui le souhaite son inspiration et son art.

LA CHASSE, MON MEILLEUR SOUVENIR.

Mon meilleur souvenir reste une partie de chasse avec mon père.
Nous sommes partis à la chasse à Poya.
Nous avons pris la voiture et nous sommes allés sur notre terrain.
Nous avons croisé une truie avec ses petits.
Mon père a pris son fusil et a tiré sur la mère.
Les bébés ont été assommés sur le coup puis nous avons ramassés la mère et les petits.
Nous sommes rentrés chez nous et nous avons mis les bébés dans un enclos et ont les a nourris.
J’ai aimé ce moment partagé avec mon père c’est un souvenir que je garde en mémoire.

EPS

Tous les vendredis matins de 9H25 jusqu’à 11H25 nous faisons du sport avec monsieur Sassoon au plateau sportif.
Nous faisons de la boxe.
C’est un sport qui permet de travailler la concentration et le respect des règles face à l’adversaire.
J’ai bien aimé, ce n’est pas un sport que l’on pratique dans mon collège et cela fait du bien de se défouler.

Le collège de DSM ainsi que Karl lui même, remercient très chaleureusement Mme WASABI de la classe relais du collège Louise Michel de Païta.